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Juin 2019
QUE PENSENT LES PHILOSOPHES DE L'EXISTENCE DE DIEU?
(Deuxième partie)

II. Introduction

Comme annoncé dans le premier article de la série[1], la facilité de la compréhension du lectorat importe et la décantation de chaque contenu doit-être limpide. Ainsi, le tout premier de cette série prenait en compte l’approche des scientifiques eu égard aux considérations faites sur la personne de Dieu.  Cet aspect a été abordé en considérant la notion de l’origine de l’Univers. Celui-ci, en revanche, prendra en considération le point de vue des philosophes, quant à la personne de Dieu et son existence, en tenant compte de leur raisonnement sur l’origine des choses, en particulier de l’Univers.

 

II.1 Le début de l’Univers

Dans cette section, nous n’allons pas nous éterniser sur les différents courants philosophiques pour rentrer dans une éternelle réflexion sans vouloir aboutir à une réponse à propos de l’existence de Dieu. En revanche, pour une déduction logique, nous allons de préférence considérer les différents raisonnements logiques, rationnels et cohérents des philosophes. La question philosophique de l’existence de Dieu est l’une des plus fondamentales; car elle touche à l’origine et à la finalité de toutes choses[1]. Ce qui, indubitablement, renvoie à des questions du genre : L’univers est-il vraiment la réalité ultime ? Ou bien y a-t-il un être supérieur qui le dépasse ? L’univers a-t-il été créé?[2]

 

La théorie du Big Bang est l’une des découvertes scientifiques majeures du XXe siècle ayant bouleversé la conception de plus d’un à propos de l’Univers et, au-delà de son champ scientifique, suscité de nombreux commentaires philosophiques voire théologiques. Malheureusement, il n’est pas rare de lui faire dire ce qu’elle ne dit pas. En particulier, contrairement à une idée répandue, la théorie du Big Bang ne nous dit absolument rien sur un éventuel « commencement » de l’Univers[3]. C’est pour cela que Einstein soutenait que s’il existe une ère avant la création de l’espace, du temps et de la matière, une ère avant le big bang, celle-ci ne relève plus de la science mais plutôt de la quête métaphysique[i]. Or, la métaphysique est cette discipline qui prend pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, dépassant la réalité sensible, physique, tels que Dieu, l’âme, la mort, etc.[4] , pour traiter les causes premières et les principes premiers[5] : Dieu existe-t-il? Le temps est-il fini? … Qu’est-ce que l’homme ? Est-ce un fruit biologique sortant du hasard de l’évolution ou un être unique voulu, désiré et attendu ? De telles questions sont du ressort de la philosophie et vont bien au-delà de la science. Ce, pour signifier que pour la notion de finalité, il y a souvent un malentendu lié à une confusion entre les domaines de la science et de la métaphysique. En fait, il en existe deux types : l’une au niveau de la science et donc de l’immanence (finalité immanente[ii]) ; l’autre au niveau de la transcendance, hors du champ de la science[6](finalité transcendante[iii]).

Ainsi, notre souci, dans ce deuxième papier, consiste à faire ressortir que l’existence de Dieu se révèle donc être la réponse la plus raisonnable aux questions fondamentales. Mais il restera encore un certain nombre de questions, même après avoir élaboré sur l’aspect philosophique de l’existence de Dieu, telles: si Dieu existe, qui est-il ? Se révèle-t-il ? Et s’il se révèle, par quel moyen s’est-il fait connaître ? Bref, des questions auxquelles nous apporterons des réponses dans un nouvel article qui ne fera pas partie de cette série

 

II.1.1 Qu’est-ce qu’un philosophe?

La signification du mot « philosophe » varie avec les époques, ce qui rend difficile d’attribuer une définition exhaustive à ce dernier. Il est donc très difficile de cerner ce mot sans la moindre difficulté. Cependant, pour simplifier le travail, un philosophe est un chercheur qui est en quête perpétuelle afin de réfléchir sur les grandes questions de l’existence ainsi que leurs causes, dans une démarche souvent rationnelle et cohérente, pour rechercher la vérité. Pour Popper, c’est le but ultime de la philosophie.

 

II.1.2 Approches philosophiques à propos de Dieu et sur la genèse de l’Univers

De nos jours, les gens sont souvent confrontés à l’idée que la science peut tout expliquer, sans aucune référence à Dieu et,  en contrepartie, on leur fait souvent croire que ce qui n’est pas scientifique n’est pas crédible. La culture actuelle absolutise la valeur de la connaissance scientifique et met en doute les autres formes de connaissance, donnant à croire que seule la méthode scientifique peut nous révéler la vérité. D’autres méthodes de recherche de la vérité, telles que la théologie et la philosophie, ne sont pas prises au sérieux[7]. Cependant, en prenant du recul, nous pouvons remarquer que les scientifiques ainsi que les philosophes recherchent la vérité sur l’homme et sur le monde. En revanche, ils le font différemment. Ainsi, le philosophe athée Michael Ruse a dit : « Les adeptes de la création croient que le monde a commencé miraculeusement. Mais les miracles se situent au-delà de la science, qui par définition traite de ce qui est naturel, qui peut se répéter,  et qui est gouverné par des lois [2]».

 

Á remarquer que Ruse n’a pas dit que les miracles sont en contradiction avec la science. En un mot, il dit que le but de la science est de trouver des réponses naturelles, et donc les miracles se situent au-delà du domaine scientifique[2]. Ce qui veut tout simplement dire que la science prend en compte tout ce qui est matériel, ayant une finalité immanente, en ce sens qu’elle peut les expérimenter de manière physique. En revanche, la philosophie, en particulier la métaphysique, tente de prendre en compte l’immatérialité des êtres et des choses tout en se basant sur une démarche de rationalité. D’ailleurs, il n’y a pas que les philosophes qui croient à cette dimension : que l’Univers ait été créé par un Dieu raisonnable et transcendant à sa création. En ce sens, l’exemplarité de la déclaration du physicien nucléaire Hugh Siefken confirme cette idée :

 

Ma foi peut se résumer dans ce seul paradoxe : je crois dans la science, et je crois en Dieu, et je veux continuer à témoigner pour les deux[2].

 

Lui et beaucoup d’autres scientifiques ne voient aucun conflit entre leur profession et la conclusion qu’un Dieu de miracle est responsable d’avoir créé l’univers et de le maintenir en vie[2]. Dans le même sens, le philosophe George Berkeley, un fervent défenseur de l`immatérialisme, croit aussi que l’existence d’un système logique expliquant la nature implique que des êtres pensants revendiquent un tel système[8]. Et, cela confirme pour ce dernier la preuve de l’existence de Dieu. Selon lui, le monde matériel n’existe que comme objet de perception qui doit être soutenu par un esprit pensant[9]. En effet, depuis son origine, la philosophie a proposé des preuves indirectes de l’existence de Dieu, à partir de ses effets. De la même façon que l’on peut prouver l’existence d’un artiste à partir de ses œuvres, on peut prouver l’existence de Dieu à partir de l’Univers lui-même[10].

 

Les philosophes ainsi que les scientifiques croient que le monde (l’Univers) n’est pas le fruit d’un hasard. En ce sens, Charles Darwin, le fondateur de la théorie de l’évolution, affirme :

 

« Jamais, je n’ai nié l’existence de Dieu. Je crois la théorie de l’évolution parfaitement conciliable avec la foi en Dieu. Il est impossible de concevoir et de prouver que le splendide et infiniment merveilleux univers, de même que l’homme, soit le résultat du hasard ; et cette impossibilité me semble la meilleure preuve de l’existence de Dieu.[11] »

 

Dans la même veine, David Hume, le célèbre sceptique qui doute de tout y compris même le fondement de son propre scepticisme, a fait cette déclaration :

 

«… Je n’ai jamais affirmé une proposition aussi absurde que celle qui dirait que rien ne peut arriver sans cause[2]»

 

Cela pour signifier que quelque chose qui vient de rien n’a aucun sens. En outre, comme le dit l’agnostique Antony Kenny de l’université d’Oxford : « Un adepte de la théorie du Big Bang, du moins s’il est athée, doit croire que … l’Univers vient de rien au moyen de rien ». Il poursuit : « La véritable position par défaut n'est ni le théisme ni l'athéisme, mais l'agnosticisme (...) il faut justifier la prétention à la connaissance; il suffit d'avouer l'ignorance[12] ».  Effectivement, nous sommes tous ignorants à un certain niveau même si nous n'ignorons pas tous les mêmes choses. Ce, pour dire que l’athéisme n’apporte donc pas une réponse concluante à la question de l’existence de Dieu[iv]. Cependant, l’agnosticisme non plus n’a pas plus de preuve pour affirmer l’inexistence de Dieu. L’agnosticisme[v] consiste à n’affirmer ni l’existence, ni l’inexistence de Dieu[3]. Mais comme il n’affirme rien, il ne peut pas être une position définitive. Car, dans cette attitude de pensée, ou bien Dieu existe, ou bien il n’existe pas, mais il n’y a pas de troisième voie. De plus, étant donné que l’absence de preuve de l’existence d’une chose n’est pas la preuve de son inexistence, alors, il est évident que ces courants de pensée ne puissent faire autorité en matière d’arguments philosophiques concluants sur l’existence de Dieu.

Patrick Glynn, de l’université de Harvard, docteur en philosophie et athée convaincu dès sa jeunesse, a abandonné son athéisme pour devenir chrétien au vu des précisions extraordinaires dont fait preuve l’Univers. Pour lui, cela offre une forte indication de l’existence de Dieu donnée par la raison et par la science. Dans son livre « God : The Evidence: The Reconciliation of Faith and Reason in a Postsecular World » qui parle de l’évidence de Dieu, il démolit d’autres théories sur la création de l’Univers pour conclure ce qui suit :

 

De manière ironique, l’image de l’Univers qui nous a été léguée par la science la plus avancée du XXIe siècle est plus proche dans l’esprit de la vision présentée dans le livre de la Genèse que tout ce que la science a été capable de nous offrir depuis Copernic[2].

 

Ce, pour conforter l’idée que pour toute chose, il doit y avoir une cause à son existence. De ce point de vue, les athées eux-mêmes reconnaissent que tout ce qui vient à l’existence a une cause. En ce sens, l’un des athées les plus célèbres de nos jours, Kai Nielsen, a dit une fois : s’il doit y avoir une cause pour un petit « bang » tonitruant et que vous me demandiez : « Qu’est-ce qui a causé ce bruit ? » Je vous réponds alors : « Rien, cela s’est passé tout seul. » Vous n’accepteriez jamais ma réponse comme logique. Donc, ne serait-il pas logique de penser qu’il doit y avoir une cause pour un gros « bang »?[2]. Donc, pour qu’il existe un « Big Bang », il est légitime d’avoir un « Big Banger ».

 

Maintenant, il devrait être tout à fait légitime de demander « qu’est-ce qui est à l’origine de Dieu » ?  La réponse est qu’il ne peut y avoir eu de cause à son existence, tout comme il ne peut y avoir une régression infinie des causes non plus[2]. En outre, si vous aviez lu attentivement le paragraphe précédent, la question n’aurait même pas eu sa place, étant donné qu’il n’y a pas eu d’affirmation du genre que tout devait avoir une cause. Le principe est que tout ce qui vient ou commence à exister doit avoir une cause.  Tel n’est pas le cas pour Dieu.  Pour sa part, William Lane Craig, docteur en philosophie et en théologie,  a bien argumenté avec un raisonnement logique et cohérent, appelé argument cosmologique de la contingence :

 

« Premièrement, tout ce qui vient à l’existence a une cause; deuxièmement, l’Univers a commencé à exister; et troisièmement, l’Univers a donc une cause… et la cause surnaturelle doit-être un être qui n’a aucune cause, invariable, en dehors du temps et immatériel [2] »

 

En ce sens, il découle de ces trois prémisses que Dieu existe. Dans ce même ordre d’idée, René Descartes, considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne, eût à dire : « Il est de l’essence de Dieu d’exister. C’est une preuve par l’essence[vi]. »,  (Méditations métaphysiques de Descartes). Et, de ce fait, l’explication de l’existence de Dieu réside dans la nécessité de sa propre nature, car, comme le reconnaît même l’athée, il est impossible que Dieu ait une cause[13]. Donc, tout cela veut dire que Dieu existe en dehors du temps et de l’espace, comme l’affirmait Saint Augustin :

 

« Dieu existe en dehors de l'espace et du temps et qu'il est capable de les créer comme il a forgé les autres aspects du monde. Que faisait alors Dieu avant de créer le monde ? Selon saint Augustin, le temps lui-même faisant partie de la création divine, il n'y avait tout simplement pas d'avant[14]

 

Ainsi, selon l’argument de contingence, la personnalité de la première cause de l’Univers (monde, création) est impliquée par son intemporalité et son immatérialité. Les seules entités pouvant posséder de telles propriétés sont des esprits ou des objets abstraits tels que des nombres. Mais les objets abstraits ne se trouvent pas dans des relations de cause à effet. Par conséquent, la cause transcendante de l’origine de l’Univers doit être un esprit non incarné, Dieu. En effet, il est cohérent d’affirmer que Dieu est un être transcendant, extérieur au monde. Il n’est pas quelque part dans la création, mais plutôt hors de la création et existe au-delà d’elle. Ce qui révèle en partie les limites de la science eu égard à cet aspect puisqu’elle ne s’intéresse qu’à ce qui est naturel, matériel et contenu dans la création.

 

Conclusion

 

Somme toute, nous avons remarqué que tout au long de l’histoire de la philosophie, les preuves de l’existence de Dieu varient selon le type d’argument choisi pour les fonder[15]. De ce fait, les scientifiques ainsi que les philosophes, en tenant compte de la complexité, de la spécificité de la création et du développement de la vie, sont d’accord pour dire que l’Univers n’est pas l’œuvre d’un hasard ou d’un accident. Dans la mesure où de tels résultats sont plus difficiles à atteindre par hasard que par le fruit d’une intelligence, il apparaît beaucoup plus probable que l’Univers soit le résultat d’une cause extraordinairement intelligente. Et, cette même réflexion, face à toutes ces précisions mesurées dans les moindres détails, a poussé le philosophe athée réputé Antony Flew à se convertir au théisme. Par le fait même, nous comprenons que beaucoup de gens, dont des scientifiques connus et respectés, ne veulent tout simplement pas qu’il y ait quelque chose au-delà de la nature ; c’est leur conception de Dieu qui semble fragile, pas Dieu lui-même.

 

Selon l’argument téléologique ou physico-théologique, un dessein a besoin d’un auteur et que donc, les objets dotés d’un dessein évident ont forcément été créés dans un but[16]. Or, les objets ne se fixent pas des buts eux-mêmes. Ils ont été agencés par quelque chose ou quelqu’un. Pour Thomas d’Aquin, l’agent de l’ordre premier et de la finalité ne peut être que Dieu[4]. Ainsi, son souci est de montrer que la raison peut pointer dans la direction de Dieu. Donc, pour lui, l’Univers a besoin d’un concepteur extérieur à lui-même c’est-à-dire surnaturel. Conséquemment, l’explication la plus plausible de l’existence de l’Univers est Dieu.

 

Rosemond SAINT-PAULIN,

Secrétaire Général de Standing 4 Christ Ministry

rosardise2003@yahoo.fr 

 

Références

[1]       R. Saint-Paulin, L’existence de Dieu,  qu’en pensent les scientifiques? www.s4cministry.org.

[2]       L. STROBEL, Plaidoyer pour la foi, Vida. France: Présence Graphique-Monts, 2002.

[3]       R. Saint-Paulin, « Ne vous conformez pas au siècle présent ». www.s4cministry.org.

[4]       A. McGRATH, Jeter des ponts : l`art de défendre la foi chrétienne, Éditions la Clairière. QC, Canada: Publications Chrétiennes Inc., 1999.

 

 

[1] https://comprendredieu.com/dieu-existe-t-il/  

[2] Idem

[3] https://lelephant-larevue.fr/thematiques/sciences-et-environnement/le-big-bang-ou-comment-est-ne-lunivers/

[4] https://www.les-philosophes.fr/metaphysique.html

[5] http://www.accordphilo.com/2018/08/qu-est-ce-que-la-metaphysique.html

[6] https://jeunes-vocations.catholique.fr/contact/accueil/ados/ressources/539-la-creation-du-monde-entre-darwin-et-la-bible/

[7] https://www.regnumchristi.fr/index.php/dieu-et-la-science 

 

[8] http://www.slate.fr/story/170775/einstein-sciences-religion-dieu-foi-hasard-rationnalite

 

[9] Idem

 

[10] https://comprendredieu.com/dieu-existe-t-il/

 

[11] https://fr.aleteia.org/2014/06/21/quand-25-savants-illustres-confessent-leur-foi-en-dieu/

 

[12] Ce que je crois, ch. 3 3

 

[13] https://www.reasonablefaith.org/writings/popular-writings/existence-nature-of-god/the-new-atheism-and-five-arguments-for-god/

 

[14] https://www.pourlascience.fr/sd/cosmologie/lunivers-avant-le-big-bang-2971.php  

 

[15] https://www.universalis.fr/encyclopedie/preuves-de-l-existence-de-dieu/#i_13157

 

[16] https://www.gotquestions.org/Francais/argument-teleologique.html

 

[i]  Pour de plus amples informations sur le concept, vous pouvez visiter les liens suivants :

http://www.accordphilo.com/2018/08/qu-est-ce-que-la-metaphysique.html

https://www.les-philosophes.fr/metaphysique.html

 

[ii] Immanent (définition) : Qui comporte en-soi-même son propre principe et ne nécessite pas l’intervention d’un principe extérieur. Immanent peut être rapproché de « intrinsèque », « interne » ou « inhérent ». Ces mots en sont parfois synonymes.  https://dicophilo.fr/definition/immanent/

 

*Au niveau scientifique, parler de finalité n’est pas autre chose que de dire par exemple qu’une cellule a (entre autres choses) comme fonction la production d’une autre cellule. Pour cela il faut que soit réuni un ensemble de conditions, complexes le plus souvent. C’est aux biologistes de préciser ces conditions. Ainsi ces derniers reconnaissent implicitement une sorte de finalité inscrite dans l’organisation du vivant et indispensable pour que le vivant vive. Ainsi se comprend l’émerveillement du savant devant la beauté de la nature et les prodigieuses adaptations qu’on y rencontre.

https://jeunes-vocations.catholique.fr/contact/accueil/ados/ressources/539-la-creation-du-monde-entre-darwin-et-la-bible/

 

[iii] Pour Kant, est transcendant ce qui dépasse les limites de l’expérience possible. Transcendant s’oppose à immanent. Un élément est transcendant lorsqu’il relève d’un ordre différent et supérieur à un autre. Dieu est transcendant au monde, mais le monde n’est pas transcendant à Dieu. Le monde est une création, il est inférieur à son créateur. https://dicophilo.fr/definition/transcendant/

*Cependant, beaucoup ne peuvent s’empêcher de poser la question, qui ne relève plus de la science et qu’il convient de ne pas mélanger: d’où vient cet ajustement des cellules ou des organes sans lequel le vivant ne vivrait pas ? D’où vient cette finalité immanente ?

https://jeunes-vocations.catholique.fr/contact/accueil/ados/ressources/539-la-creation-du-monde-entre-darwin-et-la-bible/

 

[iv] Pour que l’athéisme puisse prétendre à être une position rationnelle, il faudrait qu’il apporte la preuve de l’inexistence de Dieu. Or une telle chose semble bien difficile à faire, car  pour pouvoir affirmer qu’une chose n’existe pas, il faudrait pouvoir connaître toute la réalité, y compris les réalités imperceptibles, et constater qu’elle ne s’y trouve pas. https://comprendredieu.com/dieu-existe-t-il/

 

[v] Face à l’absence de preuve empirique de l’existence de Dieu, et à l’impossibilité de conclure par là même à son inexistence, il pourrait sembler plus raisonnable de choisir la voie de l’agnosticisme.  L’agnosticisme affirme un certain état de la connaissance, mais il n’affirme rien sur la réalité. Il est donc toujours voué à être dépassé. Faire de l’agnosticisme une position indépassable reviendrait à dire que l’on ne trouvera jamais de preuve de l’existence de Dieu. Mais affirmer une telle chose reviendrait à établir un dogme. Comment prouver que l’on ne trouvera jamais de preuve de l’existence de Dieu ? Même si l’on ne peut pas faire d’expérience immédiate de Dieu, peut-être y a-t-il un autre moyen de prouver son existence ?

https://comprendredieu.com/dieu-existe-t-il/

 

[vi] Essence (concept) ... Le concept d'essence (du latin essentia, du verbe esse, être, parent du grec ousia) désigne en métaphysique une distinction de l'être. Il désigne « ce que la chose est », par opposition au concept d'existence qui lui définit « l'acte d'exister ». https://dicophilo.fr/definition/essence/

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